Des centaines de photos et des heures de vidéos pourraient rendre de cette aventure humaine. Nous avons choisi de la résumer en 4 minutes.
Cette vidéo nous évoque un brin de nostalgie, de l’émotion mais surtout la fierté !
Des centaines de photos et des heures de vidéos pourraient rendre de cette aventure humaine. Nous avons choisi de la résumer en 4 minutes.
Cette vidéo nous évoque un brin de nostalgie, de l’émotion mais surtout la fierté !
Le bulletin du Home Saint-Vincent de Paul de Xhoffraix a pour objectif d’informer la population locale sur les activités organisées pour le 3e âge à Xhoffraix et alentours. Il résulte de la collaboration entre la bibliothèque et la maison de repos, suite aux animations Papy Mamy surfeurs.
Dans ce premier numéro, vous retrouverez l’éditorial de Charles Nelles, un aperçu du voyage à la mer organisé cet été, un article sur le projet Papy Mamy surfeurs, un portrait chinois des rédactrices, des jeux et un appel à la participation citoyenne. Bonne lecture!
Téléchargez ICI le bulletin sous format pdf.
Le 6 novembre 2014, les résidents des trois homes malmédiens ont rejoint le Malmundarium. Après la projection d’une courte vidéo retraçant le projet Papy Mamy Surfeurs, ils ont assisté au spectacle de l’humoriste Paolo Doss. Une bonne tranche de rire qui s’est clôturée par un délicieux goûter durant lequel nos aînés ont pu échanger leurs impressions.
© Guy Adam
Un projet est programmé pour vivre un certain temps. La fin du projet « Papy Mamy surfeurs » dans les maisons de retraite était prévue, dès son point de départ, pour le 30 septembre 2014…
Avant de commencer, nous ne connaissions pas nos papys et mamys. A l’heure des bilans, des évaluations, il nous est impossible de les laisser !
Il nous reste un certain nombre de missions à accomplir et déjà des rebondissements se concrétisent, d’autres s’envisagent avec ou sans tablettes : alimenter un wiki local, créer un journal de liaison avec le village, alimenter la bibliothèque, apporter une visibilité au home sur Internet ou organiser des séances de jeux vidéo, etc.
Nos papys et mamys sont en mouvement. Au jour le jour. Les blogs et les réseaux sociaux retraceront quelques étapes de nos routes communes. Au jour le jour.
« C’était un monde lumineux de femmes éclatantes, généreuses, aux souvenirs intenses »… voilà une réécriture contrastée des « femmes grises » de Pierre-Jean Remy qui traduit bien le regard subjectif que nous pourrions porter sur le groupe des participants.
Pas moins de quarante femmes, éclatantes, généreuses, aux souvenirs intenses… nées entre 1920 et 1955. La doyenne a 94 ans et la plus jeune, 55 ans. A elles se joignent de temps à autre trois hommes nés entre 1929 et 1932.
Comment dresser le portrait du groupe de participants, tous habitants d’une maison de retraite, sans tomber dans les stéréotypes alors que nous souhaitons rendre à chacun un visage, une voix, un pouvoir ? Pas simple…
« Souriez, vous n’êtes pas à un enterrement ! » Dès notre arrivée, Madame R. donne le ton. Les moments qui suivent seront tour à tour attachants, confiants, comiques mais toujours francs et spontanés.
Il existe désormais de nombreuses applications de jeux destinées aux personnes âgées. Celles-ci sont particulièrement appréciées par les participants aux ateliers qui se familiarisent rapidement avec la tablette tout en exerçant leur mémoire, leur réflexion ou concentration.
« Quand ça m’énerve, je triche un peu…. »
« J’arrête, sinon je ne dormirai pas ! »
Progressivement, l’énervement fait place à la combativité, la volonté de progresser, la confiance en soi et c’est souvent la bonne humeur qui gagne les parties. Le temps passe vite !
Voici le top 8 des jeux les plus appréciés lors des ateliers.
Jeux de réflexion
Jeu de Morpion (Tic Tac Toe)
Candy Crush Saga
4 Images 1 Mot
Puzzles
Live Puzzle! Animaux Forêt
Enfants animaux Jigsaw Puzzles
Jeux de lettres :
Mots cachés
Mots mêlés
Classic Words en français (Scrabble)
Météo, puzzles ou autres applications ludiques, Madame C. n’en a que faire. Les lunettes relevées et le regard aiguisé, cette amoureuse des lettres n’a d’yeux que pour les recherches documentaires (et pour le scrabble!).
Ainsi, un bref coup d’oeil dans l’historique de ses recherches vaut mieux que de longs discours : « Cierreux », « La Ronce », « Provedroux », « Matiloé », « Alfa Roméo », « Cameroun », « Industrie de la laine à Verviers », « La vierge noire », « Kalachnikov », « Hôpital de Bavière », « Jesse Owens », « Cinéma et mathématiques », « le père Lachaise »… Les recherches fusent et le regard de la petite curieuse brille à la lecture des renseignements dévoilés par la tablette.
Tous ces mots sont autant de moments de vie chers à Madame C. Des pays, des villages, des célébrités (…) qui n’ont pas pris une ride. Des voyages dans les souvenirs rendus possibles grâce à l’Internet et ses moteurs de recherche. « C’est fou tout ce qu’on peut faire avec ces petits appareils! » nous confie l’octogénaire.
Mais parfois, l’élève dépasse le maître et les histoires contées par la dame prennent le pas sur les textes affichés par la tablette. Ses paroles nous passionnent. Et le moment n’en devient que plus savoureux!
Découvrez ci-dessous quelques photos et autres captures d’écrans tirées de l’univers de Madame C.
La vie professionnelle marque chacun d’entre nous. Nous avons pu tester un jeu publié par les Editions Wehrfritz et qui convient bien pour les personnes nées dans la première moitié du vingtième siècle. Le jeu qui s’appelle « Damals Berufe : 1940-1970 » comprend de grandes cartes-photos qui représentent des scènes professionnelles d’autrefois et des cartes de métiers. Le but du jeu est de faire correspondre les outils typiques, la personne dans une scène précise de la profession et sa production. Différentes possibilités de jeu peuvent être réalisées et complexifiées selon les groupes (séniors, enfants). Il s ‘agit moins de gagner que d’entraîner sa capacité d’association, communiquer des anecdotes amusantes, partager son savoir-faire, retrouver le nom des outils. Nous prenons des leçons de vocabulaire en wallon ! Nous nous demandons quelle place tient aujourd’hui l’informatique dans les métiers de chacun ?
© EPN M@lmédia
L’idée des ateliers numériques est de réaliser le carnet de souvenirs de nos aînés (voir le projet ici). Au fil des ateliers, des réunions, les questions se posent : le passé passe-t-il vraiment ? comment le souvenir habite-t-il le présent ? comment soude-t-il un groupe ? comment permet-il aux participants de faire des projets ? que faisons-nous, animateurs, de cet énorme paquet cadeau ? quel est le rôle d’une bibliothèque dans la transmission ?
Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la philosophie du projet, les valeurs de l’animation avec les personnes âgées, le « vivre ensemble ». Les mouvements de la ligne du temps se jouent de nous, insufflent une dynamique, mettent le groupe en mouvement vers des projets : rédiger un journal, organiser une fête, intégrer les photos du passé dans le décor d’aujourd’hui… A notre tour, nous nous jouons de la ligne du temps ! Papy, mamy surfeurs surfent avant tout sur la vie…
Le barrage de Robertville a été édifié sur la Warche entre décembre 1925 et juillet 1929. Sa construction destinée à alimenter la centrale hydroélectrique de Bévercé a bouleversé le site naturel et la vie du village.
Norbert Thunus évoque les habitations, les moulins, les chemins, les routes et les ponts engloutis dans son article « Sous les eaux du lac de Robertville » publié dans le tome 62 de la Revue « Malmedy-Folklore », p. 7-52. Dans le même tome, Guy Lejoly retrace en images toutes les étapes de la construction du barrage, p. 53-112.
Le lac de Robertville est devenu rapidement une destination de choix et les propositions touristiques n’ont pas tardé à se développer : hôtellerie, restaurant, pêche, natation, canotage, …
Du lit à la classe, de la classe au lac, Madame T. n’avait qu’un plongeon à faire pour goûter aux plaisirs du savoir et de l’eau. Elle habitait dans l’appartement situé au premier étage de l’école communale de Robertville. Ses parents y furent instituteurs depuis le printemps 1920 jusqu’en 1948 avant de migrer vers la ville.
© Madame T.
Pour Madame T., nous prenons quelques photos de l’école.
© EPN M@lmédia